19 novembre 2015
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Comme beaucoup, j'ai passé le week-end à essayer de ne pas montrer à l'arbrisseau combien mon coeur était lourd. Le préserver des images, ça c'est encore assez facile à son âge. Le préserver de ma morosité, et de mon inquiétude sur le monde qui attend sa génération, c'est bien plus difficile...
Et puis il y a eu samedi soir, son rire cristallin, pour de simple petits bouts de papier absorbant qu'il s'amusait à déchirer. Un fou rire mémorable, il ne s'arrêtait plus. J'ai ris de bon coeur avec lui, au point d'en avoir les larmes aux yeux. J'ai évacué un peu de ma peine par le rire.